Après avoir licencié des milliers de fonctionnaires turcs, hommes et femmes et en avoir emprisonné un grand nombre, le dictateur Erdogan, soutenu au sol par ses amis djihadistes, a conquis militairement Afrin et sa région au nord de la Syrie au prix d’énormes pertes humaines qui rappellent un autre génocide, celui des arméniens, pour :
- empêcher les kurdes de s’installer en Syrie, aux frontières de la Turquie,
- anéantir une expérience politique qui met en oeuvre une démocratie directe et une économie locale au bénéfice du bien-être du plus grand nombre,
- imposer un capitalisme sans aucune limitation.
Devant ce génocide qui se poursuit sous nos yeux, l’Europe et Macron détournent le regard et laissent faire : ils sont trop contents qu’Erdogan mette à bas une expérience politique dont l’expansion signifierait la fin progressive de la domination capitaliste.
Nous n’acceptons pas que le dictateur turc impose son dessein aux habitant-e-s du Rojava.