Communiqué,
le 20/03/2020
Si tout le monde est susceptible de contracter le coronavirus, ce sont les personnes les plus précaires qui encore une fois seront les plus fragilisé·es, que ce soit face à la maladie ou à ses conséquences sociales. Et la précarité dans les associations, malheureusement, on connaît ! L’État ayant délégué au secteur associatif de larges pans de ses missions, une grande partie des publics des associations sont précaires : les personnes exilées, particulièrement les mineur·es isolé·es, personnes en attente d’un droit au séjour en France, les personnes enfermées en Centre de Rétention Administrative, les personnes sans domicile fixe, les prisonnier·es, les enfants, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les usager·es de stupéfiant, etc. Mais il ne faut pas oublier que beaucoup de travailleur.se.s des associations sont aussi souvent précaires au regard de leur statut : vacataires, volontaires en service civique, temps partiels, intermittent.e.s, CDD d’usage, etc.
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