Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, Viktor Orban alimente, au sein du peuple hongrois, la peur d’une invasion du pays par les migrant.e.s. Réélu en avril 2018, Viktor Orbán continue sans relâche sa chasse aux exilé.e.s en criminalisant désormais les ONG, travailleur.se.s associatif.ve.s et individus qui leur viendraient en aide.
Travailleur.se.s associatif.ve.s et exilé.e.s, à Paris 8 et ailleurs, mobilisé.e.s pour une autre politique migratoire !
Le syndicat ASSO–Solidaires soutient les exilé.e.s de Paris 8 en lutte et appelle toutes celles et tous ceux qui le peuvent à être présent.e.s au quotidien et à venir dormir sur place pour empêcher l’expulsion, puis en cas d’évacuation à se retrouver pour dire notre colère le jour même à partir de 18h devant la Basilique Saint-Denis.
L’occupation de la faculté de Paris 8 a été un moment important de l’organisation du mouvement social, une occasion de montrer que les luttes des chômeur.se.s, étudiant.e.s, travailleur.se.s et des exilé.e.s se mènent ensemble, un espace pour envisager autrement le monde dans lequel nous vivons. C’est aujourd’hui encore un lieu qui permet concrètement à une centaine d’exilé.e.s d’être à l’abri, notamment de la répression policière, pour se reconstruire et faire valoir leur droit à un accueil digne, et ce quelle que soit leur situation administrative.
En ce sens, tant que, pour le gouvernement et l’élite politique, immigration rimera avec répression, nous, travailleur.euse.s du secteur associatif, pour certain.e.s travaillant quotidiennement auprès des exilé.e.s, soutiendrons les mouvements de lutte et l’organisation des exilé.e.s.
Sortie du rapport « Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement » : Mais où sont les 1,8 millions de salarié.e.s associatifs ?
La concertation du « secteur associatif » lancée en fin d’année dernière vient d’aboutir au rendu d’un rapport sobrement intitulé « Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement ». Loin du titre mirobolant qu’on lui a donnée, cette concertation menée sans les salarié.e.s et leurs représentant.e.s, mais avec tout ce que le pays compte de têtes de réseaux associatifs, accouche de 59 propositions bien trop insuffisantes quand ce n’est pas dangereuses pour le secteur associatif.