Mobilisation contre la reforme des retraites !

Pour le maintien du système de retraite par répartition

Pour un effort de solidarité accru mettant à contribution les plus privilégié-e-s

Pour une protection sociale ambitieuse pour tous

Pour le recul de la précarisation des travailleurs-euses :

Mobilisons-nous le 7 septembre, contre un projet de loi inique mettant en péril notre système de retraites

Rejoignez le cortège d’ASSO

RDV mardi 7 septembre à 13h30 devant le magasin Go Sport place de la République, avant de rejoindre le cortège de Solidaires

Le secteur associatif est particulièrement concerné par ce projet de loi : recrudescence des statuts précaires des salarié-e-s (CDD, volontariat associatif, etc.), salaires minimum, temps partiel non choisi, etc. Nous sommes largement concerné-e-s par la menace d’un allongement de la durée des cotisations et le recul de l’âge de la retraite et dans le même temps, une diminution du montant des pensions.

Mais la menace la plus grave pèse sur notre système de retraites par répartition, fondé sur un effort de solidarité collectif et intergénérationnel.

Nous refusons ce projet de loi inique et demandons une réelle réforme qui ne remette pas en question les droits acquis à ce jour.

Salarié- militant-e : défends tes droits !

ASSO, un syndicat pour construire une réponse pertinente à la défense des salarié-e-s du secteur associatif. Revalorisation des salaires, gestion du temps de travail, mise en place d’accords sur les récupérations, aide aux travailleurs-euses isolé-e-s, définition de nos métiers et statuts… sont autant de revendications que nous voulons porter ensemble. Rejoignez-nous.

Non a la politique du pilori !

Appel citoyen

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Roms et Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires, ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

nonalapolitiquedupilori.org/

Le Service Civique : super-benevolat ou sous-emploi ?

Le Service Civique : super-bénévolat ou sous-emploi ?

Le 1er juillet, la loi de Service Civique est entrée en vigueur. L’objectif annoncé par le gouvernement est de recruter à terme 10% d’une classe d’âge, soit 80 000 jeunes en 2012. Si le syndicat ASSO, qui regroupe des salarié-e-s du secteur associatif, reconnaît que le volontariat peut offrir des opportunités intéressantes, il voit cependant dans cette réforme de nombreux motifs d’inquiétude.

Bien qu’il présente des caractéristiques similaires à celles d’un contrat de travail, le statut de Volontaire Civique ne relève pas du Code du travail. Ainsi, le volontaire cotise pour la retraite, mais n’a pas droit aux indemnités chômage. De plus, il est censé être lié par un lien de « collaboration » et non de subordination, ce qui l’empêche d’avoir recours aux Prud’hommes. Ce statut aux contours juridiques mal définis contribue donc à la précarisation des salariés du secteur associatif.

Le référentiel des missions de Service Civique stipule que l’indemnité doit permettre au jeune de pratiquer son volontariat sans contrainte matérielle. Mais comment peut-on prétendre à l’autonomie financière avec 540 euros par mois pour un volume horaire allant de 24h à 48h hebdomadaires ? Pour certains jeunes, la faiblesse de l’indemnité ne constituera pas un obstacle, et la mission de volontariat sera une expérience valorisable professionnellement. Pour d’autres, le volontariat sera un palliatif au chômage et l’indemnité deviendra un « salaire ». Dans l’idéal, cette loi vise à permettre un engagement citoyen tout en renforçant la cohésion sociale, mais en pratique elle risque donc d’instituer une nouvelle forme de sous-emploi.

Les structures d’accueil peuvent recourir de manière illimitée à des volontaires pour les mêmes postes et à moindre coût – puisque celles-ci ne participent qu’à hauteur de 100 euros à l’indemnisation du volontaire. Dans ce contexte de baisse des subventions, ce statut constitue une opportunité d’emplois sous-payés, dont les associations risquent de se saisir massivement. Ainsi, ce qui sera considéré par le gouvernement comme un succès du dispositif sera en réalité un échec de la politique d’emplois des jeunes.

Le syndicat ASSO agira aux côtés des salarié-e-s et volontaires concerné-e-s par ce dispositif et exige donc :
– une revalorisation de l’indemnité,
– l’inscription du volontariat dans le droit du travail, avec notamment l’ouverture des droits au chômage et la possibilité d’avoir recours aux prud’hommes,
– un contrôle réel du dispositif regroupant associations, syndicats, et volontaires.