Contre-réforme des retraites : mobilisation dans l’associatif aussi !

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Que prévoit la réforme ?

  • Le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans
  • Une retraite minimale à 89 % du SMIC net uniquement si vous avez vos 43 annuités (départ sans décote à 67 ans, décote qui reste inchangée)
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es

Pourquoi cette réforme injuste doit être combattue

  • À 60 ans, 65 % des salarié·es ne travaillent déjà plus. Allonger l’âge de départ c’est donc prolonger des situations de précarité (RSA, chômage, maladie…) et accentuer le déficit de l’assurance maladie (la majorité des arrêts longue durée sont en fin de carrière). Cela génère aussi des coûts (versement d’allocation chômage, RSA), tout en réduisant les recettes de cotisations sociales
  • Elle retarde l’accès des jeunes à l’emploi
  • Elle rogne l’âge auquel on peut bénéficier de sa retraite en « bonne santé »

… en particulier pour les salarié-e-s de l’associatif !

Un secteur féminisé, une réforme qui pénalise les femmes. Les discriminations que subissent les femmes entraînent davantage de temps partiels. La future réforme reviendrait sur les rares avantages préférentiels comme les semestre validés pendant les grossesse ou les congés parentaux…

Carrière précaire, retraite précaire. Travailler dans l’associatif c’est souvent des petits salaires, du temps partiel subi, des carrières hachées, des périodes de chômage…

Cela veut dire de plus petites pensions au moment de la retraite et une plus grande difficulté à partir avant 67 ans au risque d’une pension encore plus faible.

Une pénibilité cachée. Même si nos métiers ne sont pas considérés comme pénibles, ils le sont psychiquement voir physiquement (dans l’animation, l’insertion, le travail social ou les associations sportives par exemple). Pourtant, nous ne profiterons pas des possibilités de départs à la retraite anticipés.

Le droit de faire autre chose, faire enfin ce que l’on désire. Par exemple, les associations sont en grande partie animées par des retraité.e.s. Reculer l’âge de départ à la retraite, c’est se priver de tout ce qu’ielles peuvent apporter à la société.

Tous et toutes en grève et dans la rue le 19 janvier !

Pour une autre réforme des retraites, pour gagner des droits

  • Retraite à 60 ans maximum à taux plein avec 37,5 années de cotisation et suppression de la décote
  • Départ à 55 ans pour les travaux pénibles, inclusion de certains métiers de l’associatif, rétablissement des critères de pénibilité
  • Pensions minimum au salaire médian, indexation de l’évolution des retraites sur celle des salaires
  • Intégration des complémentaires (AGIRC ARRCO IRCANTEC) dans le régime de base pour consolider le financement et garantir le niveau des retraites

Le financer, c’est possible !

  • Supprimer les exonérations de cotisations sociales (ex : cotisations patronales sur les emplois aidés, les emplois d’insertion, etc. soit 17 Mds € de manque à gagner pour les caisses de retraite en 2022) qui construisent de manière intentionnelle les déficits et incitent les employeurs à multiplier les postes à bas salaires, l’exploitation, la précarisation…
  • Augmenter les cotisations patronales : 0,8% de cotisation en plus c’est 12 milliards de plus en 2027 ; mettre les cotisations patronales retraites des services civiques au niveau du salaire médian.
  • Mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes.
  • Plus d’emplois et de meilleurs salaires, c’est plus de cotisations dans les caisses de retraite : temps de travail à 32 h, revalorisation des salaires des métiers féminisés et véritable égalité salariale femmes/hommes, création massive d’emplois dans les services publics et les secteurs écologiques, + 400 euros par mois, SMIC à 1700 euros net, indexation sur l’inflation.

Faire grève dans l’associatif ?

« Faire grève dans l’associatif n’est pas utile car pas dans un « secteur bloquant » comme les transports ? » Mais le péri-scolaire, l’accueil petites enfances, etc. en grève sont indirectement bloquant. Et puis un secteur en
grève alors qu’il ne l’est pas habituellement, ça se remarque.
La peur de délaisser des plus faibles qu’on accompagne peut faire hésiter à faire grève. Pourtant, cette grève sera d’abord pour leurs droits car elleux subiront davantage les conséquences de cette réforme.
Faute de se mettre en grève, on peut aller sur les piquets de grèves des autres (transports tôt le matin) ou participer à des fêtes, concerts, cantines pour financer les caisses de grève.

Faire grève comment ?

Dès qu’un appel national est déposé par les syndicats tout·e salarié·e peut s’associer à un mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l’entreprise n’a été formulée et même si ielle est seul·e à suivre ce mot d’ordre. Il n’y a pas de formalité préalable obligatoire : rien n’oblige à prévenir. Plus d’infos sur le droit de grève sur le site de l’union Solidaires.

Les autres luttes continuent

Nous restons mobilisés contre la baisse autoritaire des allocations chômage, pour le pouvoir d’achat, pour les services publics, contre la loi Darmanin sur l’immigration, pour changer ce système qui détruit le climat et la
biodiversité.

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Des mobilisations partout en France !

Infos à paraître prochainement ! N’hésitez pas à consulter la page régulièrement.

La carte de toutes les manifestations en France sur le site de Solidaires

Il y aura de nombreux cortèges des travailleurs et travailleuses du secteur associatif :

Paris : 14h à la Place de la République

Le Mans : 13h30 place des Jacobins

Lyon : 11h à la Manu des Tabacs

Angers : 14h place Leclerc, et rendez vous à 17h à la Bourse du Travail pour une A.G. des salarié.e.s, volontaires, stagiaires de l’associatif et de l’éducation populaire.

Grenoble : 10h à la gare

Toulouse : 10h devant la pharmacie à François Verdier pour un cortège du secteur associatif

Millau : manifestation le 19 janvier. Puis, jeudi 26 janvier à 12h30 : réunion pour faire le point sur la situation et organiser la lutte dans le secteur associatif. Rdv au local de Solidaires 12 (16 boulevard de l’Ayrolle à Millau) avec pique-nique tiré du sac.

Nantes: rendez vous à 10h30 au miroir d’eau.

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