Communiqués

Prise de position d’ASSO sur certaines thématiques/certains sujets, communiqués liés à la situation de structures qui comptent des adhérents ASSO

Macron VIRE les salarié – es en Contrats Aidés, Pénicaud persiste : Vendredi 10 novembre : Stoppons – les !!!

Des suppressions de contrats aidés en MASSE  2017 : -149 000 / 2018 : -110 000 =259000 emplois supprimés sur 2017-2018

La suppression brutale en août dernier des emplois aidés impacte les associations, les collectivités territoriales, l’éducation nationale, la santé, Pôle emploi, la Ratp… Malgré les différentes mobilisations dans toute la France depuis la rentrée, aucune négociation nationale n’a été ouverte par le gouvernement.

Continue reading Macron VIRE les salarié – es en Contrats Aidés, Pénicaud persiste : Vendredi 10 novembre : Stoppons – les !!!

Tou-te-s en grève et dans la rue le 10 novembre! Contrats aidés: Nous ne sommes pas jetables!

 

Lundi 6 novembre 2017 : Le syndicat ASSO à travers sa cartocrise recense déjà 2 233 suppressions d’emplois dans 682 structures ! Les conséquences directes de cette décision sont 200 fois plus importanteswww.syndicat-asso.fr/cartocrise

Malgré les différents rassemblements, mouvements de grève et mobilisations organisés en septembre et en octobre à travers toute la France, le gouvernement s’entête et refuse de trouver des solutions ! Nous ne cessons de dénoncer le plan social massif actuellement en cours et décidé par le gouvernement dans le secteur associatif et plus largement dans le secteur non-marchand : 149 000 personnes en contrats aidés en 2017 et 110 000 de plus en 2018 vont se retrouver sans emploi.

Ce vendredi 10 novembre 2017, nous, salarié-e-s associatifs, au côté des autres salarié-e-s, précaires, retraité-e-s, des différents secteurs non-marchands, mettons-nous en grève et allons défendre nos emplois, nos métiers, nos activités ! Nous ne sommes pas jetables !

Le contexte est morose, nous dit Macron? Déjà fortement précarisé-e-s, la baisse des financements du secteur associatif continue: suppression de 46 millions d’euros de crédits politique de la ville et de 300 millions d’euros à l’ensemble des collectivités territoriales entre autres. La montée en charge -150 000 « embauches » prévues – du dispositif de « volontariat en service civique » institue un SMIC à 573€ et supprime le droit du travail pour les jeunes. Les ordonnances de la Loi Travail XXL vont continuer la casse de ces droits, pour tou-te-s en facilitant, notamment, la mise en place d’accord d’entreprise en deça des conventions collectives…

Pour mettre fin au massacre du secteur associatif, le syndicat ASSO demande au Gouvernement :

  • Le maintien des emplois et la CDI-sation de tou.te.s les salarié.e.s en contrats aidés
  • L’abrogation des mesures dérogatoires au droit du travail (prime de précarité pour tous les CDD, comptabilisation dans les effectifs de l’entreprise, un volume horaire de 24h minimum…)
  • Un financement pérenne et durable à la hauteur des besoins pour le secteur associatif et les services publics prenant la forme de subvention pluriannuelle de fonctionnement
  • L’abrogation des exonérations patronales attachées aux contrats aidés et aux bas salaires
  • Le retrait des ordonnances et de la loi travail XXL

Face à la volonté du Gouvernement de faire du secteur associatif un laboratoire de précarité et de supprimer des dizains de milliers d’emplois, nous appelons tou.te.s les salarié.e.s associatifs à se mettre en grève le Vendredi 10 Novembre et après !

C’est le seul moyen pour faire reculer le gouvernement et obtenir la CDI-sation de tous les contrats aidés et des moyens pérennes pour notre secteur, à même de financer un emploi associatif de qualité  et reconnu!

Contact : Florian (06 08 02 49 35) ; Lucie (06 88 06 01 26)

Télécharger le communiqué de presse en pdf sur le lien ci-dessous: Appel à la grève ASSO 10 Novembre

Loi Travail XXL, contrats aidés, services publics, même combat ! Tou.te.s en grève le 10 Octobre

Au programme de M. Macron et ses lois Travail : plus de précarité et moins de protection pour les salarié.e.s, plus de flexibilité pour les patrons.

Nous ne laisserons pas détruire nos droits en seulement 4 mois !

 

Apparition des ruptures conventionnelles collectives :

Dans les petites structures, dont une très grande majorité d’associations, les syndicats pourront être contournés et un accord d’entreprise pourra être signé directement avec des salarié.e.s mandaté.e.s. Alors que les ruptures individuelles étaient déjà parfois utilisées comme licenciements déguisés, ainsi il sera désormais possible de faire pression pour imposer ce mode de départ pseudo « volontaire ».

Renforcement du chantage à l’emploi et à l’affect en vue :

La remise en cause de la hiérarchie des normes permettra désormais aux patrons de négocier dans les associations directement la rémunération, la santé au travail et les mobilités, alors qu’avant ces négociations avaient lieu collectivement au niveau des branches et fixaient le niveau minimum obligatoire.

Extension des « CDI de chantier » à d’autres secteurs que le BTP :

Les employeurs.euses auront la possibilité d’embaucher des personnes en contrat le temps d’un projet ou d’une mission, et de le licencier ensuite sans aucune indemnité de précarité. C’est, à travers, ce nouveau contrat, l’enterrement du CDI qu’est en train de signer le gouvernement.

Les ordonnances Macron et la loi travail El Khomri doivent être abrogées!

Suppression des contrats aidés : Silence, on licencie les précaires!

« Coûteux et inefficaces », ce sont les mots de Muriel Pénicaud, qui a décidé de supprimer 150 000 emplois aidés en 2017, et 110 000 de plus en 2018, alors même que 60 % des recrutements en contrats aidés dans le secteur non-marchand ne peuvent avoir lieu sans l’aide de l’État. C’est un plan social massif qui est actuellement en cours. S’agit-il de faire de la place pour « la montée en charge » du service civique promis par Jean-Michel Blanquer ? Ou bien de remplacer ces contrats par les nouveaux « CDI de projet » ? Dans l’associatif, les contrats précaires on connaît déjà, non en sommes le grand laboratoire depuis plus de 10 ans. Les résultats sont catastrophiques, pas besoin d’aller plus loin dans la “flexi-insécurité”, au contraire nous revendiquons :

 Tous les contrats aidés doivent être maintenus et requalifiés :
  • sans mesures dérogatoires au droit du travail (possibilité de travailler 20 heures, non-comptabilisation dans les effectifs de l’entreprise, absence de prime de précarité pour les salarié.e.s en CDD) ;
  • transformés CDI ou titularisés dans la fonction publique ;
  • la suppression des exonérations patronales attachées aux contrats aidés pour la préservation de notre modèle social basé sur la solidarité.
 Le financement pérenne et durable à la hauteur des besoins pour le secteur privé non-marchand (associations) et le service public!

L’emploi associatif est trop souvent vu comme une possible externalisation à bas coût des services publics. C’est une chimère ! Nous avons besoin de pouvoir travailler main dans la main avec un service public et un monde associatif forts pour oeuvrer à l’intérêt général. C’est pourquoi, il nous paraît évident de rejoindre le mouvement lancé par le secteur public en ce 10 octobre et d’appeler à la grève les travailleur.se.s du secteur associatif.

Contact : ​Florian 06.08.02.49.35