Le syndicat ASSO Solidaires apporte son soutien à M. notre camarade de la RATP qui a été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail, mais également à toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.
Nous vous voyons, nous vous croyons et nous vous soutenons.
Témoignages
Interview de membres du syndicat
SOS ! l’esprit du capitalisme infiltre l’associatif
Cet article est une réalisation collective du collectif des salarié.e.s en lutte de MANA, de la section syndicale ASSO-Solidaires Gironde, de Tanguy Martin et Pierre Sersiron, membres de la section syndicale ASSO-Solidaires Maine-et-Loire. Il a été préalablement publié dans le numéro 15 de la revue les Utopiques.
La crise du Coronavirus remet en lumière le rôle important des travailleur.ses œuvrant dans le social, le médico-social et les solidarités. Elle montre aussi que ces activités ne peuvent être organisées efficacement par le marché capitaliste. D’ailleurs, ces salarié.es travaillent en grand nombre pour des associations à but non lucratif. Mais ces dernières subissent une pression énorme pour se conformer aux dogmes de l’économie libérale, dans le cadre d’une logique de marchés. Avec la crise politique et sanitaire liée à la pandémie de la covid-19, nous pouvons même craindre, que les capitalistes et le gouvernement profitent de ce choc pour accélérer la marchandisation de ces secteurs. La révélation par Médiapart d’une note de la Caisse des dépôts et consignation recommandant le recours à plus de « partenariats public-privé » pour l’hôpital après la crise1, ne nous laisse guère d’illusion sur ce que les dirigeants·es envisagent pour la suite. Le Groupe SOS est justement l’exemple type de ces mutations à l’œuvre.
Continue reading SOS ! l’esprit du capitalisme infiltre l’associatifLe confinement l’a exacerbée mais la culpabilité c’est toute l’année !
La section syndicale ASSO-Solidaires du Secours Catholique nous propose son analyse, construite collectivement, de la question du sentiment de culpabilité qui ne quitte pas les professionnel·le·s de l’associatif que nous sommes. Pourquoi maintenant ? Parce que l’Etat d’urgence sanitaire que nous connaissons actuellement nous a collectivement mis·es à l’épreuve et a fait ressurgir cette question – qui par ailleurs nous traverse tout le reste de l’année. Il leur a semblé pertinent de lier cette question à celle du genre. Leur volonté ici est de permettre à des vécus qui peuvent sembler individuels de trouver une lecture structurelle et politique : culpabiliser de ne pas en faire assez pour les plus précarisé·e·s n’est pas anodin ! Culpabiliser de ne pas être autant qu’on le voudrait sur le terrain, parce qu’on a des enfants à garder ou que l’on est vulnérable, ne l’est pas non plus !
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