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AG des salarié·e·s du secteur associatif d’Ile-de-France 19 mars à 18h30

Avec plus de 150000 associations employeuses, le secteur associatif compte aujourd’hui près de 2 millions de salarié·e·s. Nous sommes présent·e·s dans tous les secteurs de l’économie et de la vie sociale et en particulier là où l’Etat choisit de ne plus investir depuis des années : social, animation, sanitaire et médico-social, art & culture, environnement.

La politique d’austérité actuelle est bien un choix politique dans une société où les seules entreprises du CAC 40 distribuent 100 milliards de dividendes en 2024 et où on remet en cause le budget consacré aux services publics et l’environnement pour faire des guerres dont personne ne veut.

Les attaques directes contre les associations précarisent avant tout les travailleurs et travailleuses et les publics avec lesquels nous travaillons. ASSO-Solidaires est un syndicat qui lutte pour une transformation sociale, à ce titre nous considérons que nous devons nous organiser collectivement pour défendre nos emplois, améliorer nos conditions de travail et assurer la survie d’un secteur qui compense souvent les ravages des politiques néolibérales et de la destruction des services publics.

Malgré son engagement, le patronat associatif reste un patronat et pratique des licenciements déguisés, refuse les augmentations de salaires, manque à la santé et la sécurité des salarié·e·s, pratique la discrimination syndicale.

ASSO-Solidaires Ile-de-France appelle tous·tes les salarié·e·s du secteur associatif à se rassembler pour participer à la construction d’un mouvement social du secteur associatif.


Nous organisons une assemblée générale ouverte à tous·tes, syndiqué·e·s ou pas, le mercredi 19 mars à 18h30 à la bourse du travail de Paris pour échanger sur les réactions à donner aux attaques budgétaires contre notre secteur.

Venez nombreux·ses

La Section Locale IDF d’ASSO-Solidaires

Retour sur la soirée « De 2004 À Nos Jours, 20 Ans D’islamophobie En France »

Depuis 2004, nos libertés sont mises à mal et touchent notamment les femmes musulmanes. Comment la gauche a contribué à la construction de l’islamophobie en France ? Que pouvons nous faire dans un contexte de répression des libertés associatives depuis la loi séparatiste ? Quelles sont les actions de résistance ? À travers cette table-ronde, dédiée aux questions de lutte contre l’islamophobie dans un contexte politique de plus en plus répressif, l’objectif était de donner la parole aux personnes concernées et actrices de la lutte contre le racisme en France.

Étaient présent·es :
– Laurent Lévy
– Sihame Assbague @s_assbague
– Sara Trabi @myhijabtalk
– Un·e représentant·e du collectif @basketpourtoutes
– Un·e représentant·e du syndicat @sud_education_93 @sudeducation75
– Un·e représentant·e du syndicat @asso.solidaires.idf
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➡️Pour (re)découvrir les échanges grâce aux illustrations de Crazy Nouss, ça se passe ici !

Gel du Pass culture : une décision brutale et révoltante

Ce jeudi 30 janvier a été annoncé le plafonnement de la part collective du Pass culture à 50 millions d’euros jusqu’en juin 2025 alors que 97 millions d’euros avaient été alloués en 2024. La part collective du Pass culture concerne les moyens alloués à l’Éducation nationale pour faire intervenir des associations ou acteurs et actrices culturel·les dans les établissements ou organiser des sorties scolaires. Elle sert beaucoup à financer les projets éducatifs artistiques et culturels.

Depuis sa mise en place, le Pass culture interroge sur les modes de financement des interventions culturelles en milieu scolaire. En effet, la mise en place de ce dispositif a réduit les fonds propres dont bénéficiaient les établissements scolaires pour créer des projets et faire venir des intervenant·es. Il repose sur une logique d’« offres culturelles » qui doivent intégrer une plateforme dénommée Adage. Celle-ci exclut une partie des intervenant·es historiques qui ne correspondent pas aux critères de la plateforme Adage.


L’annonce a provoqué un vent de panique chez les personnels de l’éducation qui ont assailli la plateforme. Pourtant, dès le 30 janvier au soir, nombreux·ses ne pouvaient plus valider sur la plateforme Adage les demandes d’intervention, semblant indiquer que la limite des 50 millions était atteinte. Ces coupes budgétaires brutales mettent à mal le service public d’éducation : elles doivent cesser.


Du côté du monde culturel, le choc est grand aussi. Cette décision soudaine remet en cause nombre de projets en train de se construire et porte atteinte au déjà fragile équilibre des associations culturelles et des compagnies. Cette décision met le milieu culturel et artistique en danger. C’est le plan social du secteur qui continue.


Nous dénonçons cette décision unilatérale, soudaine et brutale. Elle renforce les effets de concurrence et laisse sur le carreau des milliers de professionnel·les des milieux culturels et artistiques, des équipes éducatives et des élèves.

Nous demandons :
— le financement des projets artistiques et culturelles à la hauteur des besoins ;
— le rétablissement immédiat des budgets de l’Éducation nationale qui étaient en vigueur pour les projets artistiques et culturels avant la mise en place du Pass culture ;
— un plan de financement pour la culture et la fin des financements par projet.
Nous appelons les milieux culturels et éducatifs à se réunir en assemblée locale, afin de s’emparer collectivement de ce sujet et de revendiquer les moyens nécessaires.