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Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

Grande cause du quinquennat ?

Rarement un engagement institutionnel public aura été aussi piétiné…
De gouvernement de droite en gouvernement de droite, la réalité alarmante ne fait que s’aggraver : en 2025, 70 % des associations féministes ont vu leurs finances se dégrader.

Concrètement cela veut dire des emplois associatifs supprimés, des permanences téléphoniques qui ferment et donc des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles toujours plus isolées et des violences qui s’accroissent dans l’indifférence généralisée. 72 % des associations rurales sont contraintes de fermer ou réduire des permanences, alors que 50 % des féminicides ont lieu en milieu rural (selon la Fondation des Femmes).

Quand les subventions baissent, ce sont les droits des femmes qui reculent!

Ce 25 novembre, nous appelons à une grande mobilisation pour rompre avec cette indifférence.

Non, on ne va pas s’habituer à des politiques publiques précaires qui mettent en danger nos vies.

Oui, nous avons besoin de moyens pour nos associations qui font ce que l’État a renoncé à faire et qui prennent soin de nos mères, de nos sœurs, de nos filles, de nos amies et camarades.

Entre 2023 et 2024, le nombre de féminicides a augmenté, selon le décompte de Nous Toutes.

Et cette année ? Le gouvernement Lecornu sera-t-il celui d’un nouveau record ?

C’est cette même indifférence qui libère les paroles masculinistes, lesbophobes, islamophobes. Le 1er septembre, Caroline Grandjean, directrice d’école, s’est suicidée des suites d’un harcèlement lesbophobe qui l’a dévastée.

Nos luttes ont permis de faire reconnaître les violences sexistes sexuelles comme des délits ou des crimes, mais leur réalité reste massive. 38,5 % des femmes ont déclaré avoir été victimes de comportements sexistes ou sexuels au travail au moins une fois dans leur vie professionnelle. La loi a évolué, maintenant, il faut la faire appliquer partout, pour toutes.

Contre les violences sexistes, racistes et islamophobes, pour des conditions de travail dignes, pour le financement des associations féministes, pour une société réellement égalitaire.

Construisons un féminisme inclusif, solidaire et combatif, manifestons partout, toutes ensemble le 22 novembre!

Plan social associatif: non à la destruction silencieuse de nos emplois!

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel et de « Bloquons tout », ASSO-Solidaires appelle tout·e·s les salarié·e·s de l’associatif à se mettre en grève le 16 octobre prochain et à se mobiliser lors d’actions locales et des mobilisations intersyndicales.

Nous travailleur·se·s associatif·ve·s, sommes présent·e·s dans le quotidien de tous le pays, parfois nous venons pallier les manquements de l’Etat. Nous représentons 1 emploi sur 10 (hors fonction publique) et nous sommes aujourd’hui plus que jamais en danger. Depuis janvier 2025, nous voyons pleuvoir les licenciements ou autres formes de ruptures de nos contrats de travail. Les grandes associations déguisent leur PSE et ne respectent pas nos droits.

L’austérité détruit nos emplois, détériore nos conditions de travail ainsi que la vie quotidienne des millions d’usager·es des associations, qui verront des services et des projets, dont iels bénéficient, supprimés ou dégradés. Les problèmes de notre secteur ne sont pas nouveaux mais ils s’accentuent: bas salaires, instabilité et turnover, contrats précaires, heures supplémentaires non rémunérées, débordements de la fiche de poste lorsqu’elle existe, etc.

Quelques chiffres pour illustrer :
• En 2024, les travailleur·euses des associations ont été concerné·e·s par 1170 procédures collectives, dont 489 liquidations.
• En 2025, les budgets des collectivités territoriales, qui bénéficient en partie aux associations, ont été amputés de 2,2 milliards d’euros.
• Pour 2026, le plan Bayrou prévoyait d’augmenter la saignée en retirant plusieurs milliards aux budgets des associations. Un plan que le nouveau premier ministre soutenait. Les bénévoles dirigeants associatifs ont indiqué qu’un tiers des structures prévoyaient des licenciements, ce qui impliquerait des dizaines de milliers de licenciements.

Nous appelons à la mobilisation des travailleur·se·s associatif·ve·s contre une politique économique mortifère qui n’est pas à la hauteur des crises qui éclatent dans le pays, alors même que l’extrême droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir. Pour lutter contre les crises – crise écologique, crise sociale, explosion du racisme et des LGBTQphobies, destruction des services publics et de l’éducation nationale – , une seule solution : se mobiliser dans la rue et s’organiser pour imposer une autre politique économique.

La politique macroniste n’est pas une fatalité et d’autres chemins sont possibles. Les 10 et 18 septembre ont été des grandes réussites avec des taux de grève et un nombre de mobilisation très importants. La lutte interprofessionnelle se poursuit le 2 octobre, grève à laquelle nous participerons.

Imposons dans la rue un budget de justice fiscale, sociale et environnementale! Toutes et tous en lutte le 16 octobre, avant et après!

Liberté pour notre camarade Julien et pour tou·tes les placé·es en garde-à-vue

Un de nos camarades d’ASSO-Solidaires Ile-de-France a été mis en garde-à-vue suite à sa participation à la manifestation intersyndicale de Paris. Nous appelons à un rassemblement à 18h30 devant le commissariat du 11eme arrondissement de Paris afin d’exiger sa libération immédiate.

Trois jours après notre communiqué national sur la répression policière subie par le mouvement social du 10 septembre et les intimidations et arrestations d’adhérent·es d’ASSO-Solidaires partout en France le constat est le même pour la journée de mobilisation d’hier: 304 interpellations et 134 garde-à-vue pour satisfaire l’égo de Retailleau et de la police au service des milliardaires.

L’absence totale de réponse politique au mouvement social est une des raisons de la réussite de la mobilisation du 18 septembre, les gesticulations médiatiques d’un Lecornu illégitime ne sont que de la poudre au yeux pour gagner du temps et faire croire aux français·es que ce gouvernement sera différent après 7 ans de mandats brutaux de Macron.

Nous réaffirmons que le mouvement «Bloquons tout» est légitime, qu’il s’oppose aux choix politiques d’un gouvernement illégitime. Être dans la rue et participer à des actions de blocage hier, aujourd’hui et demain sont des actes courageux et citoyens.

Nous dénonçons ces violences policières et arrestations abusives, stratégie d’escalade violente organisée par le gouvernement, qui visent à intimider pour ne plus aller manifester. Nous ne connaissons que trop bien les techniques de maintient de « l’ordre » et l’instrumentalisation de la justice à Paris et dans ses banlieues qui visent à criminaliser les victimes de violences policières pour dédouaner leur agresseurs.

Nous appelons à nouveau à continuer le mouvement avec force et à organiser collectivement un mouvement social de grande ampleur contre des politiques économiques et sociales mortifères. Nous apportons notre soutien à tout·es les personnes victimes de la répression et des violences policières, et appelons à continuer les actions jusqu’à la démission d’Emmanuel Macron.

Rendez-vous devant le commissariat du 11ème arrondissement à partir de 18h30 pour exiger la libération de Julien. Nous ne nous laisserons pas intimider: notre détermination à combattre ce gouvernement n’en est que plus forte.

ASSO-Solidaires Ile-de-France appelle à se rassembler devant tous les commissariats où sont placé·es des manifestant·es et ce jusqu’à leur libération.

Section locale IDF – ASSO-Solidaires
Union syndicale Solidaires

31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris
iledefrance@syndicat-asso.fr / www.syndicat-asso.fr