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Élections TPE/TPA du 25 nov. au 9 déc. : salarié-es des très petites assos, votez pour vos représentant-es !

Élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE), les très petites associations (TPA)et des salarié·es employé·es à domicile !

Elections TPE/TPA, c’est quoi ?

Du 25 novembre au 9 décembre 2024, 5,3 millions de salarié·es des entreprises et associations de moins de 11 salarié·es et des salarié·es des particuliers employeurs vont pouvoir voter par correspondance ou par voie électronique. Ces élections permettront de déterminer le nombre de sièges attribués à l’union syndicale Solidaires au sein des Commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI). Les CPRI sont composés à minima par 5 représentant·es des organisations patronales et 5 représentant·es des organisations syndicales, issu·es de structures de moins de 11 salarié·es. 

Toutes les informations officielles sont rassemblées sur ce site unique de l’Etat : https://election-tpe.travail.gouv.fr/

Qui peut voter ?

Pour pouvoir voter, il faut :   
• avoir été salarié·e au cours du mois de décembre 2023 (même quelques heures seulement) par une entreprise ou une association de moins de 11 salarié·es, ou d’un particulier employeur ;
• être âgé·e d’au moins 16 ans ;
• être inscrit·e sur la liste électorale du scrutin.

La forme du contrat de travail (CDI, CDD, intérimaire, CUI, contrat de professionnalisation, apprentissage, etc.) ou la nationalité française ne sont pas des conditions pour pouvoir voter.
Les salarié·es qui ont quitté l’entreprise au cours du mois de décembre 2023 ou après décembre 2023 (rupture du contrat de travail, fin de CDD ou de mission, départ en retraite, etc.) pourront voter.

Pourquoi voter ?

  • Pour négocier de meilleures conventions collectives, c’est-à-dire un ensemble de droits qui s’applique à tout·es les salarié·es d’une branche professionnelle. L’Union syndicale Solidaires est représentative dans certaines branches qui nous concernent particulièrement : ECLAT (animation), Régies de Quartier, Chantier d’insertion.
    S’il est important de réaffirmer cette représentativité, il est aussi important de gagner plus de représentativité dans certaines branches où nous sommes nombreux et nombreuses à travailler, par exemple ALISFA, CIVAM, SYNTEC… le but étant de pouvoir y siéger et gagner de nouveaux droits. 
    Votez, nous avons besoin de vous pour réellement peser dans les négociations !
  • Pour faire respecter nos droits aux Prud’hommes. Les défenseur·euses prud’hommaux qui vous défendront en cas de conflit au travail, sont désigné·es en fonction du résultat des élections professionnelles. Quand nos droits n’ont pas été respectés, quand on est licencié·es sans cause réelle et sérieuse, poussé·es à la démission, ou pour toute autre situation de conflit les conseiller·es du salarié de Solidaires ne lâchent rien !
  • Ces élections permettent aussi d’élire des représentant·es au sein de Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI) : leur rôle est consultatif mais nos représentant·es porteront notre voix.

Pourquoi voter ASSO / Solidaires ?

Voter ASSO, c’est voter Solidaires !

Pas de petits droits dans les petites assos !

Notre travail est fondamental pour la société mais il est peu reconnu. Dans une petite association, nous cumulons pour beaucoup contrats précaires, temps partiels imposés, salaires bas, travail le soir et le week-end.
Notre employeur ne respecte pas toujours le droit du travail, comme quand il nous appelle à faire des heures bénévolement. Seul·es, il nous est difficile de négocier des conditions de travail satisfaisantes (proximité ou empathie pour l’employeur, peur pour la survie de l’association…).
Un syndicat fort est une arme pour lutter contre la baisse des financements associatifs et la mise en concurrence des associations.

Au sein des conventions collectives et par notre action syndicale nous pouvons négocier des droits égaux et justes pour tout·es. Cela empêche nos employeurs d’accepter de rogner sur nos salaires et nos droits pour gagner un appel à projet. Et cela oblige les financeurs à subventionner de manière correcte les services que nous rendons à la société !
Et l’argent existe : l’évasion fiscale représente à elle seule 60 à 80 milliards d’€. C’est plus que l’ensemble des ressources d’origine publique des assos (commandes publiques et subventions).

Les revendications d’ASSO

  • Des conventions collectives de qualité et obligatoires pour toutes les associations.
  • Renforcement du droit à la formation.
  • Des instances de représentation du personnel pour toutes les tailles d’associations, avec droit de vote pour les salarié·es précaires.
  • Des subventions pluriannuelles pour pérenniser les emplois.
  • Des CDI pour toutes et tous : le CDD doit être une exception.
  • Transformation des contrats dérogatoires (Contrat d’Engagement Educatif, Services civiques) en contrat de travail normal avec tous les droits sociaux.
  • Une revalorisation des salaires, dans les associations et ailleurs : 2000€ net minimum pour un temps plein soit le revenu médian français.

Uni·es, solidaires, nous pouvons avoir de meilleures conditions de travail pour tout·es !

Des outils pour (se) mobiliser !

Le site de Solidaires « On a des droits » (https://onadesdroits.solidaires.org) rassemble toutes les infos sur la campagne, et du matériel de mobilisation.


Des tracts de mobilisation sont disponibles. A diffuser, imprimer, … ! :

Projection-débat : ‘Les 20 ans d’une loi d’exclusion’

ASSO-Solidaires et Sud Éducation 93 et 75 vous invitent à une projection suivie d’un débat sur les 20 ans de la loi interdisant les signes religieux dans les écoles publiques, et ses effets jusqu’à aujourd’hui.
Rendez-vous le 7 novembre dans les locaux de Solidaires (31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris) à 19h.

Le film : 15 mars 2004, la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques est instaurée après avoir provoqué des débats, des polémiques et des exclusions de lycéennes. Ce film va à la rencontre de certaines d’entre elles, dont Lila et Alma Levy, qui avaient été au centre de l’attention des médias de l’époque. 20 ans plus tard, quel regard portent ces lycéennes sur ce qui s’est passé ? Des militantes et des chercheuses sont également interrogées dans ce documentaire passionnant qui reprend 20 ans de construction d’un « problème musulman » en France, centré sur le corps des femmes, le milieu scolaire et des médias qui n’ont cessé de parler de l’islam sans donner la parole aux personnes concernées. Ce film leur redonne une voix et leur permet de poser leurs questions et proposer leurs analyses sur ce sujet qui continue de s’imposer dans le débat public. 

Le débat avec les intervenantes suivant la projection sera animé par des membres des commissions antiracistes d’Asso et de Sud Education.En tant que syndicat de transformation sociale, engagé dans la lutte contre toutes les formes d’oppression dont le racisme et le sexisme, la diffusion de ce documentaire vise à sensibiliser et informer nos membres sur la spécificité de l’islamophobie en France. Le débat permettra de nourrir les réflexions au sein de nos fédérations sur les luttes que nous pouvons mener contre le racisme en général, et l’islamophobie en particulier, dans nos milieux de travail, notamment à l’école.

Bande annonce ici https://vimeo.com/965775235/e148dc0877

Plus d’infos : antiracisme@syndicat-asso.fr

Budget 2025 : Stop aux attaques sur le financement des associations ! 

Télécharger le communiqué en pdf

Dans le cadre du projet de loi de finances 2025, l’amendement 1181 voté le 25 octobre à l’Assemblée Nationale prévoit de retirer la possibilité de délivrer des reçus fiscaux pour les dons si les associations sont condamnées. Les personnes donnant aux associations accusées d’entrave à l’activité économique,  intrusion dans le domicile d’autrui, ou encore le fait de « squatter » un terrain appartenant à autrui ne pourraient plus bénéficier d’avantages fiscaux. 

Encore une fois la droite (LR) et leurs alliés d’extrême-droite proposent une loi qui porte atteinte à la liberté d’association en s’attaquant à leur financement. Alors que depuis des années, les gouvernements successifs assurent une baisse constante des subventions sous différentes formes, aujourd’hui, les parlementaires tentent de museler les associations en les privant d’un dispositif de défiscalisation des dons. Les dons individuels restent une ressource importante pour de  nombreuses associations. 

Cette loi tout comme le contrat d’engagement républicain donne  à celles et ceux au pouvoir le droit de choisir qui sont les « bonnes » et « les méchantes » associations. Garantir l’indépendance des associations est une liberté importante à préserver dans toute démocratie. 

Pour les associations visées, c’est une atteinte grave à liberté de choisir leurs moyens de luttes,

Pour les travailleur-ses du secteur associatif, c’est encore un risque de perdre leur emploi, d’atteintes sur leurs conditions de travail, leur santé et leur liberté d’expression. 

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