La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit, dans les associations aussi !
Téléchargez le tract d’ASSO-Solidaires d’appel à mobilisation les 7 et 11 février.
Salarié-es de l’associatif : quelle participation au mouvement ?
De nouvelles journées de grève et de manifestation auront lieu les 7 et 11 février. Le 19 l’autocomptage a permis de recenser plus de 1200 grévistes dans plus de 280 associations et le 31 janvier, 1366 grévistes dans 277 associations. Les salarié-e-s de l’associatif sont donc bien présents dans les mobilisations !
Chacun·e dans nos associations, nous devons continuer à mobiliser pour ces journées et discuter de la suite : grève reconductibles pour ceux qui le peuvent, mise en place de caisses de grèves, actions festives, originales, visibles pour faire vivre le mouvement…
Oui, on peut faire grève dans l’associatif !
Faire grève dans l’associatif ne serait pas utile car pas dans un « secteur bloquant » ? Mais le péri-scolaire, l’accueil petites enfances, etc. en grève
sont indirectement bloquant. Et puis un secteur en grève alors qu’il ne l’est pas habituellement, ça se remarque.
La peur de délaisser des plus faibles qu’on accompagne, mettre les familles dans l’embarras peut faire hésiter. Pourtant, cette grève sera d’abord pour leurs droits car elleux subiront davantage les conséquences de cette réforme. Faute de se mettre en grève, on peut aller sur les piquets de grèves des autres (transports tôt le matin) ou participer à des fêtes, concerts,
cantines pour financer les caisses de grève.
Cette réforme nous touchera de plein fouet !
Un secteur féminisé, une réforme qui pénalise les femmes. Les discriminations que subissent les femmes entraînent davantage de temps partiels.
La future réforme reviendrait sur les rares avantages préférentiels comme les semestres validés pendant les grossesses ou les congés parentaux…
Carrière précaire, retraite précaire. Travailler dans l’associatif c’est souvent des petits salaires, du temps partiel subi, des carrières hachées, des
périodes de chômage… Cela veut dire de plus petites pensions au
moment de la retraite et une plus grande difficulté à partir avant 67 ans au risque d’une pension encore plus faible
Une pénibilité cachée. Même si nos métiers ne sont pas considérés comme pénibles, ils le sont psychiquement voir physiquement (dans l’animation, l’insertion, le travail social ou les associations sportives par exemple). Pourtant, nous ne profiterons pas des possibilités de départs à la retraite anticipés.
Le droit de faire autre chose, faire enfin ce que l’on désire. Par exemple, les associations sont en grande partie animées par des retraité.e.s. Reculer l’âge de départ à la retraite, c’est se priver de tout ce qu’ielles peuvent apporter à la société.
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