Après les mobilisations contre la loi travail en 2016 puis celles contre les ordonnances travail courant 2017, la question du travail reste une question centrale pour le mouvement social et le fait d’avoir été pendant ces deux années plutôt sur des positions défensives ne nous a pas nécessairement permis de prendre (ou reprendre) la main sur ce sujet. A contrario, dans le quotidien de toutes et tous c’est le sujet qui mobilise les esprits, il y a donc bien une urgence pour le mouvement social à reconstruire une hégémonie culturelle sur le sujet « travail ».
C’est dans cet esprit que Solidaires a participé et co-organisé le 27 janvier à la Bourse du Travail à Paris les rencontres « Tout le monde déteste le travail » pour qui en a, en cherche, l’évite, s’organise au delà.. Cette journée partait de l’idée que dans la plupart des langues le mot travail évoque la contrainte, la douleur, voire le chagrin ?
Cette journée « Tout le monde déteste le travail » a été un important succès avec une bourse du travail emplie à craquer, débordante avec tout au long de la journée entre 2 et 3000 personnes qui sont venues participer aux conférences, tables-rondes, ateliers graphiques, projections et débats organisés en simultanée dans toutes les salles de la bourse.