Le syndicat ASSO Solidaires apporte son soutien à M. notre camarade de la RATP qui a été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail, mais également à toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.
Nous vous voyons, nous vous croyons et nous vous soutenons.
Les violences sexuelles ou les violences sexistes au travail touchent en immense majorité les femmes. Ces violences s’ancrent dans le système patriarcal qui les engendre et permet leur perpétuation.
Elles peuvent prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, agressions sexistes et sexuelles au sein du collectif de travail par des collègues, des supérieurs hiérarchiques, mais aussi venant des usager-es et des client-es… Ces violences sont la manifestation et l’outil de la domination masculine comme système.
Les violences sexistes et sexuelles participent du système de domination qu’est le patriarcat, qui génère l’exploitation du travail des femmes au bénéfice des hommes. La moindre place des femmes dans le monde du travail vient de là, et elles y sont maintenues dans un climat de violence.
Les agissements et violences sexistes ont des impacts très concrets sur celles qui y sont confrontées ! Sur la santé, sur les carrières, sur la vie familiale…
Dans le secteur associatif, où 70% des salariées sont des femmes, le harcèlement sexuel est aussi très présent avec la particularité que s’ajoutent aux potentiels agresseurs des bénévoles ou des bénéficiaires (notons qu’il y a 70% de présidents hommes).
Le harcèlement sexuel constitue des violences psychologiques, difficilement démontrables et encore trop peu prises au sérieux. Il y a un réel manque de prise compte des dangers et des répercussions qui peuvent en découler.
Le syndicat ASSO-Solidaire dénonce ces comportements masculins dégradants et dangereux.
En matière de harcèlement sexuel, les textes de loi sont clairs mais les procédures prévues dans le cadre professionnel ne sont pas à la hauteur de l’ambition des textes.
En tant que syndicaliste, nous devons aussi toujours mettre en avant la responsabilité de l’employeur et son obligation d’agir pour protéger les salarié·es.
L’intervention des représentant·es du personnel est essentielle pour rendre visibles ces situations taboues, considérées la plupart du temps comme des questions individuelles, alors qu’elles sont la conséquence d’une organisation du travail pathogène.
Qu’en est-il des grandes promesses de Macron ? De la grande campagne nationale de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles qui était une priorité du gouvernement en 2018 ? Où en est-on? le site consacré https://arretonslesviolences.gouv.fr/ n’est pas mis à jour depuis nov. 2020 !
La mise en place d’une enquête interne n’est souvent pas suffisante. En effet, les employeur·e·s sont sont souvent sous-formées ou sous-sensibilisées au problème, ce qui ne leur permet pas d’identifier une situation, ni d’agir en conséquence.
Les violences sexuelles ou les violences sexistes au travail touchent en immense majorité les femmes. Ces violences s’ancrent dans le système patriarcal qui les engendre et permet leur perpétuation.
Elles peuvent prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, agressions sexistes et sexuelles au sein du collectif de travail par des collègues, des supérieurs hiérarchiques, mais aussi venant des usager-es et des client-es… Ces violences sont la manifestation et l’outil de la domination masculine comme système.
Les violences sexistes et sexuelles participent du système de domination qu’est le patriarcat, qui génère l’exploitation du travail des femmes au bénéfice des hommes. La moindre place des femmes dans le monde du travail vient de là, et elles y sont maintenues dans un climat de violence.
Les agissements et violences sexistes ont des impacts très concrets sur celles qui y sont confrontées ! Sur la santé, sur les carrières, sur la vie familiale…
Dans le secteur associatif, où 70% des salariées sont des femmes, le harcèlement sexuel est aussi très présent avec la particularité que s’ajoutent aux potentiels agresseurs des bénévoles ou des bénéficiaires (notons qu’il y a 70% de présidents hommes).
Le harcèlement sexuel constitue des violences psychologiques, difficilement démontrables et encore trop peu prises au sérieux. Il y a un réel manque de prise compte des dangers et des répercussions qui peuvent en découler.
Le syndicat ASSO-Solidaire dénonce ces comportements masculins dégradants et dangereux.
En matière de harcèlement sexuel, les textes de loi sont clairs mais les procédures prévues dans le cadre professionnel ne sont pas à la hauteur de l’ambition des textes.
En tant que syndicaliste, nous devons aussi toujours mettre en avant la responsabilité de l’employeur et son obligation d’agir pour protéger les salarié·es.
L’intervention des représentant·es du personnel est essentielle pour rendre visibles ces situations taboues, considérées la plupart du temps comme des questions individuelles, alors qu’elles sont la conséquence d’une organisation du travail pathogène.
Qu’en est-il des grandes promesses de Macron ? De la grande campagne nationale de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles qui était une priorité du gouvernement en 2018 ? Où en est-on? le site consacré https://arretonslesviolences.gouv.fr/ n’est pas mis à jour depuis nov. 2020 !
La mise en place d’une enquête interne n’est souvent pas suffisante. En effet, les employeur·e·s sont sont souvent sous-formées ou sous-sensibilisées au problème, ce qui ne leur permet pas d’identifier une situation, ni d’agir en conséquence.
Aujourd’hui, ASSO-Solidaires se positionne
– pour défendre la protection des femmes et pour la reconnaissance comme accident de travail pour toutes ces situations de violences sexistes et sexuelles, avec la prise en charge par l’employeur de tous les frais médicaux, notamment des frais de psychologue
– pour la mise en place de formations pour l’ensemble des salariées sur la notion de consentement, le harcèlement sexuel, les comportements sexistes, les agressions sexuelles et viol et tout type d’action dégradante contre les femmes. Ces formations doivent être élaborées et assurées par des personnes compétentes sur le sujet, extérieures à la structure employeuse avec un droit de regard des syndicats quant au contenu de ces formations.
– pour la tenue automatique d’une enquête avec la participation d’un·e expert·e extérieur·e à la structure employeuse, choisi·e par les élu·es du Comité Social et Économique,
– pour le déclenchement automatique de cette enquête, même quand l’auteur n’est pas un collègue de travail, mais un prestataire, un usager, un bénévole…)
– pour rendre la saisie de l’inspection du travail automatique et demander une hausse du nombre inspecteurs et d’inspectrices du travail (moyens humains qui permettent réellement de contrôler et faire respecter le code du travail)
La parole des femmes compte et doit être respectée, à la RATP comme ailleurs.