Revue de presse

ASSO dans la presse, articles relatifs au secteur associatif

Solidarité et résistance

L’Union syndicale Solidaires exprime sa profonde tristesse et sa solidarité avec toutes les victimes des attentats qui ont secoué Paris et Saint Denis hier soir, avec leurs familles, leurs collègues, leurs ami-es.

Elle salue le courage de toutes les personnes, fonctionnaires, agents des services publics, membres de la sécurité civile qui sont intervenues et ont porté les secours.

Le mouvement syndical est un instrument de la démocratie et de la lutte collective pour une société d’égalité, de justice sociale et de paix. Notre combat contre tous les fascismes et pour la transformation sociale prend tout son sens après une telle horreur.

L’Union syndicale Solidaires participera à l’expression de la solidarité aux victimes. Elle reste attentive aux évolutions de la situation et fera front avec l’ensemble des mouvements sociaux pour résister au piège de la terreur mais aussi restera vigilante à toute restriction des libertés publiques dans un contexte national et international qui n’a fait que s’aggraver depuis les attentats de janvier.

Nous rejetons toute stigmatisation d’une partie de la population pour son origine ou sa religion, toute intolérance religieuse, et nous continuerons à combattre des attitudes ou des politiques de ce type dans les entreprises, les services et dans la société de manière générale.

Des vraies solutions pour la paix et la justice sociale sont nécessaires.

Paris, le 14 novembre 2015

VICTOIRE POUR LES EX-SALARIÉ.E.S DE SOLICITÉS !

Après un long silence, dû essentiellement à des batailles juridiques de pure forme, les Prud’hommes d’Evry ont rendu leurs jugements concernant les 5 salarié.e.s non-cadres, dont deux étaient protégé.e.s par des mandats représentatifs au moment de leurs licenciements.

Les juges ont invalidé, sans ambiguïté, les licenciements de ces cinq salarié.e.s et, en outre, reconnu la légitimité de leur droit de retrait (droit pour le salarié de se retirer d’une situation de travail présentant un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé). Les conditions de travail dégradées, dénoncées individuellement et collectivement, ont été reconnues.

Au-delà des compensations financières, c’est enfin et surtout la reconnaissance de la souffrance au travail des salarié.e.s, jusque-là déniée par l’employeur, qui a été reconnue. Cette première étape était primordiale pour la reconstruction des intéressé.e.s, durablement fragilisé.e.s par cette situation.

Néanmoins le combat judiciaire continue : l’employeur a fait appel pour ces jugements. Quant aux co-directeurs, également anciens salariés de l’Association, ils attendent encore l’audience de première instance.

Compte tenu de l’intérêt que cette situation avait pu susciter, et de l’accompagnement du syndicat ASSO (Solidaires), il nous semblait important de vous informer de ce premier dénouement encourageant et d’en profiter pour vous remercier vivement pour vos nombreux soutiens.

Notre situation fait écho avec d’autres cas de salarié.e.s du milieu associatif dont on croit parfois, à tort, qu’ils.elles seraient épargné.e.s des problèmes dénoncés couramment dans le secteur marchand. Les juges ont rappelé que le Droit du Travail s’applique à tou.te.s dans les mêmes conditions.

Contacts :

Frédéric  Amiel, Sécretaire Général du syndicat ASSO : 06 73 89 23 22
Collectif des ex-salariés de l’association Solicités : collectif.solicites2013@gmail.com
Maître Merguy, avocate des ex-salariés de l’association SoliCités : 01 56 95 01 56

Lettre ouverte des salarié.e.s du secteur associatif

Signez et faites signer !

Lettre ouverte des salarié.e.s du secteur associatif au Président de la République François Hollande.

Ces dernières années, de cure d’austérité en expérimentation de contrats courts, le secteur associatif à servit de véritable laboratoire de la précarité. Dans un secteur fort de près de deux millions de salarié.es, et caractérisé par la vocation sociale de la plupart de ses structures, les salarié.e.s ont payé le prix fort de la démission du gouvernement dans sa mission de service au citoyens.

Nous, salarié.es du secteur, souhaitons alerter le gouvernement sur la dégradation rapide de nos conditions de travail. Nous  choisissons la forme de la lettre ouverte car il nous semble que cette situation est encore mal connue du grand public, et que la réalité du salariat est encore largement fantasmée.

Nous invitons tous les salarié.e.s des structures associatives et assimilées (syndicats, partis politiques, comités d’entreprise…) à s’associer à notre démarche en signant cette lettre ouverte.

Nous demandons à François Hollande et au gouvernement de sécuriser les budgets des associations en garantissant les subventions publiques et d’abroger les multiples contrats précaires en  cours d’expérimentation, à commencer par les services civique.

Signez la pétition : Lettre ouverte des salarié.es du secteur associatif