Cela fait plusieurs mois que les luttes se multiplient en France ! Lycéen.nes, étudiant.es, salarié.es du secteur public, gilets jaunes (etc) sont encore mobilisé.es sur des ronds points, des actions de blocage et des manifestations.
Malgré toutes les tentatives du gouvernement et des principaux médias de discréditer ces mouvements, le soutien aux luttes est toujours aussi important. Les revendications portées, notamment autour du rétablissement de l’ISF, de la hausse des salaires et des minimas sociaux sont une urgence pour une majorité d’entre nous. Ce n’est pas l’enfumage que Macron a essayé de faire en annonçant une hausse de la prime d’activités qui en aura raison.
Pris au dépourvu par la durée et la détermination inédites de ces luttes, le gouvernement a pris un tournant autoritaire et répressif. Les victimes de violences policières et administratives se multiplient (une morte et plusieurs centaines de blessé.es). Celles et ceux qui ont à faire à la justice sont désormais plus de 4000 et les condamnations prononcées sont très lourdes.
Nous, travailleur.ses du secteur associatif, sommes parmi les premier.es concerné.es par les bas salaires et l’injustice fiscale dénoncés par la contestation ambiante. Par l’annonce, le 29 novembre, de son plan d’action pour « soutenir » le secteur, le gouvernement officialise le désengagement de l’État au profit des riches et des entreprises. Il accroît encore leur pouvoir de choisir quels emplois doivent y être maintenus ou pas. De plus la mise en place du Service National Universel est un pas en avant vers la militarisation de la société.
ASSO appelle à :
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Participer aux manifestations et autres actions dont celles des gilets jaunes
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Organiser, partout où elles sont possibles et notamment sur nos lieux de travail, des assemblées générales pour nous mobiliser
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Les travailleur.ses du secteur associatif à se mettre en grève
ASSO réclame :
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Des financements publics pérennes pour le secteur associatif
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La fin des violences policières et des poursuites judiciaires à l’encontre des militant.es du mouvement et l’amnistie pour les personnes condamnées